Tout a commencé avec la visite très opportune à Ankara, mardi 23 août 2016 , du président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, vieil allié de la Turquie et concurrent du PKK chez les Kurdes : le gouvernement turc joue à nouveau la division au sein des Kurdes pour éviter, coûte que coûte, la naissance d’une région kurde, autonome et contrôlée par le PYD au sud de sa frontière.
Visite opportune encore, mercredi 24 août 2016 , du vice-président américain Joe Biden qui a promis ,juré que les Kurdes ne passeront pas l'Euphrate et s'est excusé de n'être pas venu plus tôt , après le putsch raté.
L'opération turque "Bouclier de l'Euphrate" : 10 chars turcs ont repris la ville de Djerablous en Syrie , des mains de Daech , pour la livrer à l'ASL (l'Armée syrienne libre). Les 10 chars turcs sont devenus 50 et l'opération cible maintenant les Kurdes du PYD (Parti de l'Union démocratique) , jsuq'à ce que les peshmergas (combattants) kurdes repassent à l'Est de l'Euphrate.
sources : Zaman, Le Figaro, Arte, Libé, Le Monde
Par ailleurs Zaman France,la franchise du quotidien turc, réputée proche du mouvement de l'imam Fethullah Gülen, annonce aujourd'hui la fin de sa parution, évoquant "200 menaces de mort" visant des membres de sa rédaction.
"C'est avec regret et tristesse que nous annonçons à nos lecteurs la fin de la parution papier et Internet de Zaman France". "La violence du climat politique actuel en Turquie et la tournure inquiétante qu'ont prise les événements ne permettent plus, en effet, à notre rédaction d'accomplir correctement son travail journalistique au vu des risques sécuritaires grandissants qui pèsent actuellement".
source : site internet du quotidien Zaman (Temps).